INTRODUCTION
A LA REPRODUCTION HUMAINE
Chapitre
1 : Les detterminismes sexuels
Cycle
de reproduction sexuée chez l’homme
Chez les espèces qui se
reproduisent sexuellement, les cellules germinales subissent une
division réductionnelle, la méiose par laquelle le contenu
chromosomique est réduit de moitié, alors que la composition
génétique de chaque chromosome est modifiée par un échange de
segments entre
chromosomes homologues.
Les 2 gamètes (spz et
ovocyte) s’assemblent pour former le zygote.
La différenciation sexuelle
•
Différenciation sexuelle=
ensemble des processus qui contribuent à
la mise en
place
de l’appareil génital et à l’établissement de son dimorphisme
sexuel.
Sexe chromosomique
fecondation (depend du chrm du spz : X ou Y)
Sexe gonadique
contrôle genetiques, implication de pls genes dont SRY (sur Y)
Sexe
phénotypique (ou somatique ou corporel)
hormones produites par gonades :
au cours de la vie
feotale : caractere sexuel primaire (= organes genitaux
internes et externes)
a la puberté
acquisition des caractères sexuels secondaires (pilosité, poitrine
…)
Le genre et l’identité
sexuelle sont sous l’influence complexe de facteurs biologiques
(génétiques, hormonaux) et socio-culturels (influence de la
société,
des parents…)
a)
Le déterminisme chromosomique du sexe
Caryotype=
profil morphologique des
chromosomes.(lymphocytes bloqué en métaphase + colchicine)
22 paires de chromosomes
autosomes et une paire de chromosomes sexuels (gonosomes)
sexe homogamétique :
femmelles, chrms sexuels XX ; sexe hétérogamétique :
male chrms sexuels XY
Etude des aneuploïdies
Syndrome de Turner
Absence complète ou
partielle d’un chromosome X , Seule monosomie viable: 45X0
Phénotype
féminin, petite taille, ovaires non fonctionnels,
malformations squelettiques,
cardiovasculaires,
rénales….
Syndrome du triple
X
47XXX, Phénotype
féminin, hypofertilité, difficultés d’apprentissage,
parfois
retard mental
Syndrome de
Klinefelter
47XXY , Phénotype
masculin, grande taille, petits testicules (atrophie
testiculaire),
gynécomastie
(développement mammaire), pilosité corporelle réduite, infertilité
47XYY :
Phénotype masculin, grande taille
c’est donc le chrm
Y qui détermine le sexe chromosomique (présence ou absence)
Il est plus petit et
contient 2%-3% du génome, une grande partie de l’ADN est
heterochromatique. Il contient le gène SRY qui est dit interrupteur
(de contrôle) qui règle l’expression d’autres gènes
structurels
b)Formation
des gonades indifférenciées
Les crêtes
génitales se développent à partir du mésoderme à partir
de la 4e semaine. Les cellules germinales
primordiales (à l’origine des ovocytes et des spz) sont
identifiables dès 21 jours, dans la paroi de la vésicule
ombilicale (yolk sac), près de l’allantoïde. Ces cellules vont
migrer vers les crêtes génitales vers la 5ème à la
6èmesemaine post fécondation.
Gonade
indifférenciée: Épithélium
superficiel (épaississement épithélium coelomique) et
cellules
mésenchymateuses
sous-jacentes progressivement colonisées par les cellules
germinales primordiales
Jusqu’a la 6e
semaine gonades indifférenciées bipotentielles.
Cellules somatiques
cellules de soutiens + stéroïdogènes
+ conjonctives
Cellules germinales
Quels sont les gènes qui participent
a la mise en place des gonades indifférenciées ?
WR1=
gene suppesseur de la tumeur de Wilms. Exprimée chez le fœtus
humain dans le rein et gonades (chr11).
Mutation hétérozygote
phénotype variable avec agénésie ou dysgénésie gonadique et
néphropathies
Syndrome de
Denys-Drash : insuffisance rénale, ambiguïté sexuelle,
néphroblastome (tumeur de Wilms)
Syndrome de
Frasier : néphropathie, agénésie gonadique (inversion
sexuelle chez patients 46XY)
WT1 intervient dans
les étapes précoces de développement de la gonade indifférenciée
(en amont de SRY). Rôle également plus tardivement dans le
développement de la gonade et le
maintien de sa fonction.
SF1= Acteur important
de la formation et de la différenciation des gonades et des
surrénales
Mutations hétérozygotes
de SF1(chr 9) dysgénésies
gonadiques
c)
De la gonade indifférenciée au testicule et à l’ovaire
Au
testicules :
Le gène
SRY s‘exprime transitoirement au moment de la détermination
testiculaire au niveau des précurseurs des cellules de Sertoli. Il
agit comme un facteur de transcription pour activer d‘autres gènes
et donne ainsi l‘instruction de fabriquer un testicule.
SRY
nécessaire et suffisant à la différenciation sexuelle mâle
Inversions sexuelles
Translocations de SRY
sur l‘X ou un autosome homme 46 XX
Délétions ou mutations
de SRY sur l‘Yfemme 46 XY
• Il existe des hommes
46XX SRY nég: 45% inversions sexuelles
Seuls 15% des patients
XY avec inversion sexuelle ont une mutation de SRY
SRY nécessaire et
suffisant au développement mâle mais n’agit pas seul!
SRY-related HMG box
gene 9: SOX9
Facteur de
transcription, exprimé dans de nombreux organes dont le testicule.
Syndrome de
dysplasie campomélique : XY avec mutation de SOX9 (chr17)
phénotype
féminin et problème osseux
individus XX (sans
SRY) possèdant une copie surnuméraire de SOX9 ont un phénotype
mâle .
Sox9 est en aval de SRY,
son expression persiste dans les cellules de Sertoli. De plus c’est
l’un des facteurs activant l’AMH (=
hormone anti-mulerienne)
Grâce à des boucles de
régulation positive via SOX9 lui-même, FGF9 et la prostaglandine D
synthase (PTGDS), SOX9 maintient son niveau d’expression au sein de
la gonade mâle .
A l’ovaire
Le gène WNT4 :
Sur-expression par
duplication de WNT4 chez individus XYphénotype
féminin
Inactivation par
mutation du gène WNT4 chez individu XX: inversion sexuelle
phénotype masculin
Le gène R-spondin 1
Expression dans la
gonade fœtale (XX> XY)
mutation du gène
R-spondin 1: inversion sexuelle chez individu XX
phénotype masculin
Agit comme un
facteur anti male
Dans la gonade XX,
l’activation de la voie béta caténine, stabilisée sous l’action
synergique de R-spondin 1 et WNT4 inhibe l’expression de SOX9
Le gène FOXL2
Facteurs de
transcription exprimé dès 7ème semaime de développement
dans la crête génitale femelle et par la suite à tous les stades
de la folliculogenèse.
Dans modèle murin,
FOXL2 nécessaire au maintien du phénotype ovarien en postnatal en
maintenant la répression de SOX9.
Il
y a beaucoup d’autres gènes impliqués… Et il manque de
nombreuses pièces au puzzle…
d)
Du testicule et de l’ovaire aux caractères sexuels primaires
Différenciation des organes
génitaux externes et internes
Les organes génitaux
internes se développent à partir de
précurseurs unipotentiels différents.
Dans les deux sexes,
sous les crêtes génitales se développent les ébauches
des organes génitaux
internes, deux structures unipotentielles, les canaux de Wolff
(mésonéphriques) et les canaux de Müller (paramésonéphriques).
Ebauche
indifférenciée
|
Différenciation mâle
|
Différenciation
femelle
|
Canal de Wolff
|
Epididyme, canal
déférent,
vésicule séminale
|
régression
|
Canal de Müller
|
régression
|
Trompes, utérus, 2/3
supérieurs du vagin
|
Sinus urogénital
|
Prostate, glandes
bulbourétrales
|
1/3 inférieur du
vagin
|
Les organes génitaux
externes se développent à partir de
précurseurs bipotentiels :
Ebauche
indifférenciée
|
Différenciation mâle
|
Différenciation
femelle
|
Tubercule génital
|
Gland du pénis
|
Gland du clitoris
|
Pli urogénital
|
Pénis
|
Petites lèvres
|
Tubercule labio
scrotal
|
Scrotum
|
Grande lèvres
|
Déterminisme
hormonal du sexe: expériences fondamentales de Jost
Castration fœtus
male différenciation femelle
Castration fœtus
femelle différenciation femelle
Greffe d’un testicule
fœtal chez un fœtus femelle
différenciation male
La différenciation en
deux sexes dépend de l’activité endocrinienne du testicule fœtal
L’activité
endocrinienne des ovaires n’est pas
essentielle à la différenciation sexuelle
pendant la vie fœtale.
Implant d’un
cristal de testostérone chez un fœtus femelle
différenciation mâle canal de Wolff +
maintient canaux de Müller
Greffe d’un testicule
fœtal chez un fœtus femelle
différenciation mâle du canal de Wolff +
régression des canaux
de Müller
T
différenciation mâle du canal de Wolff
Testicule
fœtal
AMHH
régression des canaux de Müller
La descente testiculaire
Les testicules migrent
de la cavité abdominale jusqu’au scrotum. Lors d’une migration
incomplète, on parle de cryptorchidie.
La fonction endocrine du testicule est assez bien respectée, mais la
cryptorchidie s’accompagne d’un déficit de la spermatogenèse.
Température 4 à 7 degrés plus basse dans le scrotum et effet
délétère chaleur sur spermatogenèse.
Déterminisme hormonal du sexe :
femelle
Pas
de testosterone feminisation
Ovaire fœtal
Pas d’AMH
canaux de Muller maintien et
féminisation
Les anomalies du développement
sexuel ou DSD
Ceux-ci comprennent les
dissociations entre sexe gonadique et sexe phénotypique.
Syndrome
d’insensibilité aux androgènes (AIS) encore appelé « testicule
féminisant » (complète ou incomplète) : Mutations du
récepteur aux androgènes > récepteur peu ou non fonctionnel
déficit d’action des androgènes au niveau des tissus cibles :
Selon les mutations dans le gène, l’atteinte du
récepteur aux androgènes est plus ou
moins
sévère. masculinisation
incomplète avec ambiguïté sexuelle jusqu’au syndrome complet
avec phénotype féminin normal à la naissance
Transmission
lié a l’X, risque de récurrence
Hyperplasie
congénitale des glandes surrénales : Virilisation de fœtus
féminins 46XX sous l’action des taux élevés d’androgènes
produits par la surrénale
ambiguïté sexuelle : Présence des structures Müllériennes
+ présence utérus, trompes, 2/3 supérieurs du vagin.
Détermination du sexe à la
naissance
La détermination
du sexe à la naissance est une étape fondamentale qui contribue à
l’acquisition du genre (= sexe social, comportements de
masculinité et de féminité auxquels on s’attend dans chaque
culture) et à l’identité sexuelle (= conscience, sentiment
subjectif d’être un homme
ou une femme). Une
incertitude ou une erreur à ce stade précoce peut avoir des
conséquences majeures sur la perception ultérieure par l’individu
de sa propre image en tant qu’homme ou femme.
La détermination
est basé sur les organes génitaux externes.
Certains nouveaux-nés
n’ont pas d’ambigüité sexuelle à la naissance mais s’avèrent
présenter une discordance entre le caryotype et le phénotype ou
entre les organes génitaux internes et externes. Le diagnostic peut
être posé à la puberté (exemple aménorrhée= pas de règles ) ou
à l’âge adulte (exemple stérilité).
Certains présente
une ambigüité sexuelle à la naissance. Importance de poser un
diagnostic avant
d’orienter le sexe.
L’orientation du
sexe doit être basée sur le meilleur pronostic au niveau
psycho-social,
psycho-sexuel, si
possible au niveau de la fertilité dans un contexte culturel donné.
En prenant en ligne de compte l’éventuelle imprégnation
anténatale du cerveau par les androgènes, les possibilités de
traitement chirurgical et les possibilités de traitement hormonal.
e) Des
caractères sexuels primaires aux caractères sexuels secondaires
(voir cours sur la puberté)
Le développement des
caractères sexuels secondaires s’opère à la puberté.
Les oestrogènes
ovariens induisent le développement mammaire et des organes
génitaux féminins. Les
androgènes surrénaliens et ovariens contrôlent la pilosité
pubienne et axillaire féminine
Les androgènes
testiculaires induisent le développement des organes génitaux, de
la
pilosité corporelle, la
croissance du larynx et des muscles laryngés (mue de la voix).
L’activation
gonadique à la puberté sous-tend le développement
des
caractères sexuels secondaires.
Caractères
sexuels primaire
testostéroneoestradiol
Caractères
sexuels
secondaires
féminins
Absence
activation gonadique
Caractères
sexuels
secondaires
masculins
(problème hypothalamohypophysaire
ou
dysfonctionnement gonadique
Pas
de stéroïdes sexuels
Aspect
infantile
Les stades de Tanner
Le développement des
caractères sexuels secondaires a lieu à des âges chronologiques
différents d’un individu à l’autre. Toutefois, leur séquence
d’apparition est caractéristique pour chaque sexe.
f) Déterminisme psychique du
sexe : des caractères sexuels au comportements sexuels
Genre
et identité sexuelle
Genre=
désigne le sexe social c-a-d les comportements
qu’on dit représentatifs d’un sexe et de l’autre. Différents
d’une culture a l’autre.
Chaque model sociétal a des
stéréotypes du genre : ensemble des convention. Elles
varient avec le temps. références
culturelles
Identité
sexuelle = ce que l’on ressent, ce qu’on fait de sa
sexualité, de son sexe. Inclus l’activité sexuelle. Se voir femme
ou homme.
Il arrive que le
sexe biologique, le genre et l’identité sexuelle ne coïncident
pas… (transgenre).
Exemples de
stéréotype sexuelles :
Les stéréotypes
du genre constitue un schéma social , élément de
classification des sexes. La plupart des attribut des genre ont un
rôle de fond dans la perception de soit et des autres. La dualité
s’expose au piége de la norme sociétal : marginalisation
des individus s’écartant des stéréotype. Comportement plus
acceptable en fonction du rôle : être une fille masculinisée
est plus accepté qui d’être un homme efféminé.
Exemple :
manuel scolaire québécois de 1960, texte dictant les comportement
que la femmes doit adopter face a son mari. On retrouve beaucoup de
machisme et de soumission. Notamment les plaisir de la femme dans les
relations sexuelles intime ne compte absolument pas, elle doit se
tenir a disposition de son mari et accomplir toutes les taches
ménagères toutes seule en faisant attention a ne pas énerver son
mari.
Dimorphisme
sexuel hormonal, cérébral et comportemental
mammifères
non primate
Expérience sur des
rats : les comportements des mâles et des femelles sont
différents
Mâle :
approche, investigation ano-genital, monte
Femelle :sollicitations,
lordose
comportements
prédominants mais pas absolu
Chez rats, période
de masculinisation dépend de l’imprégnation cérébral androgène
a un moment précoce du développement (fin de période fœtale) ,
donc pas mental.
Expérience :
Traitement :rat
femelle par androgènes pendant les 51 premiers jours de la
vie comportement
masculin
Castration de rat
mâle comportement
femelle
L’exposition au
stéroïdes sexuels pendant la période critique affecte la
structure du cerveau en développement.
Un traitement
androgénique de rates induit des changement dans l’aire
préoptique du cerveau adjacente a l’hypothalamus : SDN
POA = Sexually Dimorphic Nucleus of the Preoptic Area
Mammifères
primates
Chez mammifère non
primate, les hormones induisent des modifications neuroanatomiques
et comportementales de la même façon qu’elle conduisent au
dimorphisme des organes génitaux . Mais différence
quantitative sans être absolue quantitativement
simpliste de penser que SDN nécessairement associé à des
comportements spécifiques
Limitation des modèles
de l’influence de l’exposition cérébral aux hormones
Très très difficile
d’étudier le comportement sexuel chez les humains.
Biologie ou
apprentissage social ?
Structuration cérébrale
pourrait différer en terme de sexe et d’identité sexuelle mais
difficile de définir si il existe un effet hormonal direct sur le
développement cérébral ou sur l’identité sexuelle.
Exstrophie
vésicale (coacal extriphy) (=L’exstrophie
de vessie est
une malformation complexe qui intéresse non seulement la vessie,
mais aussi l’urètre, la paroi abdominale, la ceinture pelvienne,
le périnée et les organes génitaux externes.)
chez des enfants XY
Malformation
génito-urinaire, fœtus masculin mais pas de pénis
Cause
non endocrinienne : testicule normal
imprégnation androgènique normale
Correction
chirurgical a 15jours de vie : transformation en fille
Elevée
en fille.
Résultats : sur 14
cas :
-6 :identité et
rôle sexuel masculins
-5 identité et rôle
sexuel féminins
-2 pas clair
-1 ne veut pas répondre
Hyperplasie
congénitale des surrénales (imprégnation androgénique
prénatale de fœtus féminins XX et ambiguïté
sexuelle a la naissance)
Les filles ont des
dessins masculinisé dès l’âge de 5 ans.
A l’âge adulte, peu
de conséquences durables si HCS a une importance mineure et que les
individus ont été identifié comme fille a la naissance et éduquée
comme tel.
relations
hétérosexuelles
pas de troubles de
l’identité et du genre
Si masculination des
organes génitaux sévère et identification et éducation comme
garçons identité sexuelle adulte
de type masculin.
Importance
du contexte social éducatif !!
Influence
de l’apprentissage social sur l’acquisition du genre
« On ne naît pas
femmes on le devient » Simone de Beauvoir
Les modalités
d’interaction entre les bébés et leur entourage accentuent les
différences du genre.
Ex : Vidéo enfant
en train de jouer il se met a avoir un autre comportement colère ?
Peur ???
Info préliminaire
enfant = garçon enfants fâché
Info préliminaire
enfant = fille peur, anxiété
Interprétation différentes sur une même réaction
Comportement renforcés
ou ressentis d’une façon spécifique du genre en réponse aux
attentes des autres. Importance et subtilité des stéréotype du
genre et sur leur application aux enfants depuis la naissance (ex :
jouets).
Dès l’âge de 2 ans,
identification des enfants comme filles ou garçons et un peu plus
tard association de certains comportements au statut féminin ou
masculin.
Les bébés de sexe
différents extériorisent très tôt des comportements différents
mais on ne sait pas si ces différences proviennent d ‘une
cause génétique, endocrinienne ou sociale.
Il s’agit
vraisemblablement d’une combinaison, de ces différents
facteurs.
CONCLUSIONS
Le déterminisme
sexuel est un long processus qui commence avec l’expression du
message génétique qui établit la nature de la gonade fœtale puis
s’étend à partir de chaque individu. La biologie et
l’environnement éducatif interagissent de façon complexe dans
cette construction.
L’enjeu des
différences sexuelles ne réside pas tant dans les différences
elles-même que dans la façon dont ont les aborde. La dualité nous
expose au piège de la norme. L’enjeu est de talle car on
s’appuie sur des différences pour exercer une discrimination
souvent violente.