Institut Universitaire de Technologie de Tours Département Technique de Commercialisation Orientation Agro-Alimentaire
Rapport de Production Végétale: L’oignon
1Classification et caractéristiques de l’oignon :
1.1Description botanique :
1.2Les différentes variétés et caractéristiques de l’oignon :
1.3Le cycle de développement et les étapes de production
2Les méthodes de production de l’Oignon :
2.1Trois voies pour produire l’oignon :
2.1.1Production d’oignon à partir d’une plantation de bulbilles :
2.1.2Production d’oignon à partir d’un repiquage de plants :
2.1.3Production d’oignon à partir d’un semis de graines :
2.2Étude complète des trois modes de production :
2.2.1Première méthode : avec plantation de Bulbilles :
2.2.2Deuxième méthode : à partir d’un semis
2.2.3Troisième méthode : produire l’oignon par repiquage :
3Critères de choix des variétés : contraintes techniques, économiques et avantages en terme de qualités nutritionnels :
3.1Le choix de la variété :
3.1.1La variété Véronique :
3.1.2La variété Kaskavel :
3.1.3Les qualités nutritives de l’oignon :
3.2Les contraintes que présente l’oignon :
3.2.1Principales maladies :
3.2.2Maladie du feuillage :
3.2.3Maladies des racines et du bulbe
3.2.4Maladies bactériennes :
3.2.5Affectations :
3.2.6Les insectes :
3.2.7Les carences nutritionnelles de l’oignon :
3.3Préparation des sols :
3.4La rotation
3.5Les conseils de plantations :
CONCLUSION:
INTRODUCTION:
Dans le cadre de notre cours de production végétale nous avons étudié la production d’une plante : l’oignon. Afin effectuer ce travail nous avons tout d’abord effectué une visite d’industrie qui en produisait. Celle-ci nous a permis de cerner le sujet, de rencontrer des professionnels dans ce secteur et ainsi de nous donner quelques informations sur cette plante.
Par la suite, nous devions approfondir notre étude par des recherches plus exhaustives sur le sujet. Nous nous sommes posées la question suivante : En quoi la production d’Oignon est influencée par le choix des variétés et les types de sols? Pour y répondre, nous commencerons par distinguer les différentes variétés et classification de l’oignon, (ainsi que sa description) puis, nous verrons la production de ce légume et pour finir nous expliquerons les contraintes techniques, économiques et les avantages en terme de qualités nutritionnelles.
1Classification et caractéristiques de l’oignon :
1.1Description botanique :
L’oignon est une plante connue sous le nom d’Allium Cepa. C’est une plante à bulbe tuniqué c'est-à-dire qu’il est recouvert d’une enveloppe protectrice sèche. Le bulbe est un organisme de réserve composé de la même manière que les bourgeons, possédant des feuilles épaisses (écailles), provenant d’une tige.
La tige, courte, est aussi appelée plateau. Des racines sont formées à la base de celui-ci. Les racines sont dites adventives car habituellement elles ne poussent pas au pied de la tige. Les écailles sans limbe et les gaines (écailles avec limbe) poussent à partir de cette dernière pour former le bulbe ou la bulbille. Elles constituent alors la fausse tige et se finalisent par les limbes (elles sont au nombre de deux).
Le bulbe final est le résultat d’une bulbille qui est un petit bulbe qui se développe à la base de la feuille (il peut donner une nouvelle plante).
L’oignon peut être vert, blanc, rouge, ou jaune, et mesure entre 60 à 100 cm de hauteur. Les feuilles sont cylindriques, creuses (ce qui différencie l’oignon de l’espèce du poireau et de l'ail). La tige est également creuse néanmoins elle reste plus petite à la base (c’est le renflement vers la base).
L’oignon possède de petites fleurs blanches ou vertes (4 à 5 mm de large), en position terminale de la tige. Il arrive pour certaines variétés, que les bulbilles se développent à la place des fleurs. Les fleurs ont une symétrie trimère, à trois sépales, trois pétales et six étamines. Le fruit est une capsule s'ouvrant par trois valves, libérant chacune généralement deux graines.
L’appareil reproducteur de l’oignon est contenu dans le bulbe. Actuellement, la reproduction de l’oignon est essentiellement faite par la création de graine. Cependant, on peut remarquer une seconde reproduction qui est la multiplication végétative. C’est une pratique moins courante mais elle consiste à laisser la pollinisation se faire par le biais des insectes (tels que les abeilles, les bourdons, les mouches, et parfois les guêpes).
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Il s’agit d’une plante qui peut être cultivée sur un ou deux ans (annuelle, pseudo bisannuelle ou bisannuelle).
1.2Les différentes variétés et caractéristiques de l’oignon :
Au stade de la consommation, l’oignon est une plante à bulbe tuniqué, de dimension, de forme et de coloration variables.
Selon le choix des productions l’oignon peut être d’une taille plus ou moins grande. Cela dépend des produits, des traitements, des engrais et des ressources naturelles consommées. La variété et les techniques de production sont des facteurs qui influent aussi sur cette caractéristique.
Les variétés d’oignons sont souvent classées de manière suivante, selon la couleur du bulbe :
Les oignons blancs :
Øblanc de Paris,
Øblanc très hâtif de la Reine,
ØOignon Cébette.
Les oignons jaunes (ou "paille") :
ØOignons doux des Cévennes
ØOignons doux de Trébons (Hautes-Pyrénées ou 65),
ØJaune paille des vertus,
ØJaune doré de Mulhouse.
Les oignons rouges :
ØRouge de Brunswick
ØRouge gros plat d'Italie
ØOignon allongé (également nommé échalion) à ne pas confondre avec l'échalote.
Oignons rosés de Roscoff (couleur rosé cuivré, queue de 5 cm qui dépasse du bulbe). Les marchands d’oignons de Roscoff sont appelés les « Johnnies ».
Voici quelques exemples de variétés ainsi que leurs principales caractéristiques :
1.3Le cycle de développement et les étapes de production
Le cycle de développement de l’oignon dépend du choix de la variété et du cycle de production. On distingue trois cultures : une culture annuelle, pseudo- bisannuelle ou bisannuelle. En France, la plante est traditionnellement cultivée sur deux ans.
L’activité économique du pays et du producteur est influencée par ces trois modes de production. La culture sur deux années ne représente qu’une faible partie. Par exemple en Europe de l’est, les récoltes sont majoritairement annuelles.
La culture annuelle : La semence de cette plante et la récolte de celle-ci se réalisent dans la même année. Il s’agit donc d’une croissance sur une saison. Cette culture est concurrencée au niveau mondial du fait qu’elle soit totalement mécanisée afin de produire des oignons de bonne conservation (ou destiné à la transformation ; oignon à confire).
La culture pseudo-bisannuelle : Elle a pour objectif d’engendrer une récolte hâtive c'est-à-dire qu’elle a lieu au printemps ou en début d’été. Elle est sur deux années civiles (de janvier n à décembre n+1). Elle subit alors les froids hivernaux, et ne doit pas atteindre sa maturité de floraison ou stade auquel elle ne doit recevoir une somme de froid indispensable à sa montée en graine. Malgré les événements imprévisibles liés au temps, le calendrier de production et la mise en place des structures (qualité, matériel, variétés plantées, conduite de culture…) doivent être maîtrisés pour ne pas avoir d’impact sur la récolte.
Ce mode de culture est utilisé afin d’obtenir un oignon blanc destiné au marché du frais (récolté avant le cycle de développement ; production maraichère) et d’oignons de couleur de type Japonais. On peut distinguer de la production maraichère, la production en pépinière suivi d’une plantation en vert à l’automne ou printemps (variétés Jet Set, Alpha ou Rouge pâle de Niort en zone septentrionale).
Ce mode de culture est réservé aux régions froides ou aux régions ayant des saisons chaudes peu importantes (Ex : Europ de l’est). Ceci permet alors la production estivale de gros bulbes destinés à la consommation. On remarque que dans certaines zones le système de déshydratation en culture bisannuelle est employé afin d’utiliser à maximum de matière sèche (Ex : la Stuttgarner ou Printon).
Après avoir choisi la variété cultivée et le mode de production, le producteur doit suivre les étapes de production. . La longueur du cycle dépend de la variété et peut s'étendre de 120 à 180 jours. On peut distinguer les étapes suivantes :
üPremière étape : la semis : elle consiste à planter les graines d’oignon dans la terre après avoir préparé les sols (voir III). En effet, Les oignons peuvent se développer dans tout types de sols cependant les sols friables permettent une meilleure rentabilité (les sols argileux sont à éviter).
üDeuxième étape :la prélevée : elle se résume à la germination souterraine précédant la percée du cotylédon.
üTroisième étape :la levée : elle se situe après la germination souterraine, c’est le moment où le cotylédon apparaît. Il peut alors ressembler à une arche.
üQuatrième étape :Première feuille : Lorsque la première feuille apparaît, la plantule est toujours au stade drapeau
üCinquième étape :Chute du cotylédon. Après un dessèchement progressif et l'émergence des seconde et troisième feuilles, le cotylédon tombe. Cette étape est essentielle dans une démarche intégrée de gestion des advantices.
üSixième étape :Chute de la première feuille Après le dessèchement et la chute de la première feuille, la seconde feuille tombe, tandis que d’autres apparaissent.
üSeptième étape :Formation du bulbe Le bulbe commence à prendre forme ; Les feuilles se dessèchent, pendant que d’autres se développent ; la plante est alors à son stade de développement maximum.
üHuitième étape :épaississement du bulbe.C'est le début de la régression de la phase végétative, marquée par le dessèchement des feuilles : en raison de leur poids, certaines se plient, de nouvelles peuvent apparaître, le bulbe devient visible et la tunique commence à se constituer.
On peut alors observer à ce stade un système racinaire superficiel. Un soin particulier doit être apporté afin de ne pas endommager ces racines (elles permettent la conservation et le développement de l’oignon).
üNeuvième étape :L'étalement de la plante La phase végétative est achevée, les feuilles gisent sur le sol et commencent à se dessécher. Le bulbe a pratiquement atteint sa taille finale.
On peut souligner que la formation du bulbe nécessite une durée d'éclairement minimale mais aussi que la germination de l’oignon se caractérise par une croissance rapide et une germination lente. La température, le temps, les variétés sont autant de facteurs influençant la production de ce condiment et la rentabilité de cette dernière.
2Les méthodes de production de l’Oignon :
2.1Trois voies pour produire l’oignon :
L’oignon peut être cultivé grâce à trois méthodes de production différentes :
-Une plantation à partir de bulbilles,
-Une plantation de plants repiqués,
-Une plantation de semis de graines.
Figure 2 : Calendrier de production de l'Oignon (Source : revue suisse de Viticulture, Arboriculture et Horticulture)
2.1.1Production d’oignon à partir d’une plantation de bulbilles :
Figure 3 : Cycle de l'oignon produit à partir d'une plantation de bulbilles (Source : revue suisse de Viticulture, Arboriculture et Horticulture)
2.1.1.1Définition :
La bulbille ressemble à un petit oignon dont le diamètre n’excède pas 2 centimètres. L’année précédente de la plantation, elle est produite dans des pépinières et est récolté au mois de décembre. Après avoir été stockée, elle est replantée au début de l’année suivante (soit vers les mois de février/mars). Dès lors, elle grossira ensuite pour aboutir à un oignon commercialisable.
2.1.1.2Avantages et inconvénients :
2.1.2Production d’oignon à partir d’un repiquage de plants :
Figure 4 : détail du cycle de l'oignon repiqué (Source : revue suisse de Viticulture, Arboriculture et Horticulture)
2.1.2.1Définition :
La production à partir d’un repiquage de plants s’effectue en deux étapes : la première consiste à semer les graines dans une pépinière. La seconde, se fait par la repiquée de ces plants dans la parcelle (ce au bout d’environ un mois et demi).
2.1.2.2Avantages et inconvénients :
2.1.3Production d’oignon à partir d’un semis de graines :
2.1.3.1Définition :
2.1.3.2Avantages et inconvénients :
Dans la partie qui va suivre, nous allons traiter toutes les caractéristiques de ces trois types de plantations. La précédente n’étant qu’une brève présentation, il faut pouvoir présenter toutes ces techniques de façon plus exhaustive.
2.2Étude complète des trois modes de production :
2.2.1Première méthode : avec plantation de Bulbilles :
Figure 5 : Production d'oignon à partir d'une plantation de bulbilles (Source : revue suisse de Viticulture, Arboriculture et Horticulture)
2.2.1.1Étape 1 : La production de bulbilles :
Comme dit précédemment, la bulbille n’excède pas 15 mm de taille. (On peut estimer le semis à environ 1000 plants par mètre cultivé). Les semis doivent être effectuées entre le 15 août et le 10 septembre : puisque les jours sont plus longs (et que la température augmente), la bulbification des jeunes plants se fait à partir du début du mois de novembre.
Un mois après celle-ci, les bulbilles sont à maturité. Afin que le calibre de celles-ci soit régulier, il est important de semer les graines avec une certaine homogénéité. (On entend par cela l’utilisation d’un outil permettant de semer à forte densité).
Tableau 1 : Taille de semis en fonction des calibres de bulbilles souhaité
La récolte venue, elle doit être effectuée manuellement et se faire lorsque les feuilles commencent à tomber. Les fruits récoltés, on les stock dans un séchoir traditionnel.
2.2.1.2Étape 2 : La plantation des bulbilles :
La qualité de la plantation dépend du calibre de la bulbilles : plus il est gros, plus le risque de montée à fleur est important. De plus, il est crucial de bien les nettoyer et les calibrer (classer en fonction des tailles) en les séchant préalablement. (L’inconvénient ici, est que la bulbille se conserve moins bien une fois qu’elle est nettoyée. Dès lors, il ne faut effectuer ces opérations qu’au dernier moment).
La plantation venue, il est important de séparer chaque calibre (obtenir une récolte plus homogène). Il faut en moyenne quatre heures pour planter un hectare, et un hectare contient environ 600 000 bulbilles. Cependant, la quantité de bulbilles à planter varie fortement en fonction du calibre :
Tableau 2 : Quantité de bulbilles (kg) en fonction du calibre et de la densité de plantation voulue.
2.2.1.3Fertilisation :
La fertilisation est traditionnelle pour ce type de parcelle : Les plants sont fertilisés grâce à du fumier bovin (10t/ha), du sulfate d’ammoniaque (100kg/ha) et enfin du sulfate de potasse (50kg/ha). L’engrais quand à lui est semé avant la plantation, au début de la bulbaison, a la fin de celle ci, et lorsque le bulbe a terminé de grossir.
2.2.2Deuxième méthode : à partir d’un semis
Figure 6 : Principaux stades de développement d'un oignon produit à partir d'un semis (Source : revue suisse de Viticulture, Arboriculture et Horticulture)
2.2.2.1Caractéristiques :
La méthode de production d’oignon à partir d’un semis est celle qui est la plus répandue. Cependant, elle demande une vive vigilance entre la levée et le stade 5 feuilles. En effet, il faut maîtriser l’itinéraire technique (adventices, insectes et maladies) sans quoi les répercutions sur le rendement de ma production seraient fortes.
De même que la méthode précédente, à partir du mois de novembre, les températures chaudes et donc l’augmentation de la durée du jour provoquent la maturation du bulbe : ceci a une impact sur la date de semis et donc de la récolte (plus les oignons sont semés tardivement, plus le calibre moyen sera faible). Les dates de récoltes doivent donc s’échelonner entre la mi-octobre pour les parcelles ayant été semées en début de saison.
Pour cette méthode de production, la densité de semis est équivalente à 1 millions de graines par hectare pour les débuts de saisons, et à 1,2 millions de graines par hectare. (Densité accrue par rapport à l’autre méthode). Pour obtenir des oignons de calibre homogène, il faut bien maîtriser le désherbage : cette étape constitue la voûte de la réussite de la production.
Pour éviter l’invasion de mauvaises herbes, il faut traiter les plantes lors de la semis, dès la première feuille et jusqu’ au stade 5-7 feuilles. De plus, ces plants d’oignons sont plus sensibles que les autres à l’attaque d’insectes ravageurs (il est donc important de visiter la parcelle quotidiennement pour détecter leur présence).
2.2.2.3Fertilisation :
Les quantités de fertilisant change peu de la précédente : 10t/ha de fumier de bovin, 50kg/ha de sulfate d’ammoniaque, et 100kg/ha de sulfate de potasse. Quant à l’engrais, on le sème avant la semis, lors de la germination, au développement des feuilles et racines, au grossissement du bulbe et lorsque celui est fini.
Figure 7 : Principaux stades de développement d'un oignon produit par repiquage Source : revue suisse de Viticulture, Arboriculture et Horticulture
2.2.3.1Étape 1 : produire les plants :
Il existe deux méthodes de production des plants :
·Les plants en pépinières
·Les plants en mottes : C’est la méthode la plus rentable, car elle permet d’obtenir des plants plus homogènes et de ne pas faire subir un stress trop important lors du repiquage (les racines n’étant pas arrachées) à Photo.
2.2.3.2Etape 2 : Le repiquage des plants :
On doit définir la date de repiquage selon la variété utilisée, et aussi du calibre de l’oignon en question : Plus le calibre est bas, plus la période de repiquage est tardive (début mai pour des 60mm et fin juillet pour des 45mm).
Deux méthodes de repiquage existent : en pleine terre, ou sur paillage plastique.
2.2.3.2.1Repiquage en pleine terre :
Cette méthode nécessite l’utilisation d’une planteuse (ou repiqueuse), afin de baisser les coûts de production (même si le repiquage peut aussi être réalisé à la main). De nombreux modèles sont disponibles sur le marché et beaucoup permettent de repiquer l’équivalent d’un hectare en une seule journée.
2.2.3.2.2Repiquage sur paillage plastique :
Le paillage plastique est la technique qui nécessite le plus de main d’œuvre : chaque plant doit être repiqué à la main. Cependant, dans des zones où les températures sont plus faibles, celle-ci permet d’éviter le stress aux plants dû au froid.
Le désherbage de cette méthode s’effectue en deux étapes : on traite les trous du paillage, puis on traite les pieds.
3Critères de choix des variétés : contraintes techniques, économiques et avantages en terme de qualités nutritionnels :
3.1Le choix de la variété :
L’oignon appartient à la famille des alliacées comme l’ail ou encore le poireau. La longueur des jours est un facteur déterminant pour le choix de la variété car l’oignon est une plante très sensible à ce critère. On regroupe souvent les oignons selon trois catégories :
Les oignons classés dans la catégorie « jours courts », ceux classés dans la catégorie « jours intermédiaires » et les oignons de « jours longs ».
En effet la comparaison va être faite en fonction du bulbe. Les oignons jours intermédiaires et jours longs ne peuvent engendrer un bulbe par manque de photopériode contrairement aux oignons de jours courts.
Il existe que deux choix de variétés adaptées à nos conditions de sol et de climat.
3.1.1La variété Véronique :
Celle ci possède un atout particulier, en effet elle peut être conservée dans un séchoir traditionnel. C’est également la seule variété d’oignon qui permet de produite l’oignon a partir de bulbilles (Petitbulbe se développant à l'aisselledesfeuilles de certainesplantes, qui peut s'enraciner pour donnernaissance à unenouvelleplante).
Cependant son inconvénient principal se traduit par un potentiel de rendement faible en effet il n’excède pas les 25 tonnes par hectare.
3.1.2La variété Kaskavel :
Pour concurrencer l’oignon d’importation la variété Kaskavel a été créée. Grace à une forme relativement ronde l’équeutage de l’oignon est mécanisé.
Les semis précoce permettent d’obtenir des bulbes de gros calibre soit en moyenne 30% des bulbes ont un diamètre supérieur à 70 mm. Contrairement a la variété Véronique sont potentiel de rendement est nettement plus élevé avec 40 tonnes par hectare.
3.1.3Les qualités nutritives de l’oignon :
L’oignon permet de dissoudre l’acide urique (cet acide est responsable de maladies touchant le reins et les articulations).
Certaines variétés d’oignon comme le rouge notamment permet la prévention de l’ostéoporose car il contient une forte teneur en quercétine (antioxydant).
Les autres vertus de l’oignon qui ont été constatées sont tout d’abord la suppression de l’hydropisie qui est une accumulation anormale de sérosité dans le corps.
L’oignon permet également de limiter des infiltrations de liquide séreux dans les organes qui peuvent provoquer des œdèmes.
L’oignon est composé de vitamines A, B, C mais aussi de souffre , de fer, d’iode mais encore de potassium et de sodium.
Le phosphore présent chez l’oignon permet de faciliter le travail cérébral et la silice qui est bonne pour les artères.
3.2Les contraintes que présente l’oignon :
3.2.1Principales maladies :
Les oignons peuvent être exposés à différentes malades et infections. La plupart des maladies sont causées par des champignons ou des bactéries tandis que les infections peuvent être dues à de mauvaises conditions météorologiques, à des polluants atmosphériques, aux conditions de sol, à un déséquilibre nutritionnel et à des pesticides.