<
>
Download

Aufsatz
Literaturwissenschaft

Universität zu Campinas - Sao Paulo

Bac +1

André S. ©
3.00

0.08 Mb
sternsternsternstern_0.75stern_0.3
ID# 23047







Stéphanie Luxembourg, le 26 novembre 2010


Les mémoires d’un fou (de Gustave Flaubert)

Gustave Flaubert est né en 1821 et mort en 1880. Il est un écrivain du IXe siècle qui s’est beaucoup consacré à des analyses psychologiques très approfondies. Il était un auteur à la fois contesté et admiré. Le manuscrit des Mémoires d’un fou a été offert à Alfred le Poittevin, poète et homme de droit français, le 4 janvier 1839, en cadeau de Nouvel An.

Ces mémoires sont rédigées à l’époque où l’adolescent découvre l’amour et ressent un besoin de se raconter â lui-même. Les principaux sujets de réflexion sont le mépris pour l’humanité, le rêve suscité par les femmes, la fascination devant la mort et le lien du souvenir et du désir.

Flaubert n’oublie moins que jamais qu’il est écrivain, c’est pourquoi les Mémoires d’un fou sont reconnues comme une œuvre littéraire dans laquelle il utilise une structure complexe et qu’il mêle l’imaginaire au réel. Ce premier livre, entièrement autobiographique, écrit sous le coup d’une déception amoureuse, a l’intérêt de nous introduire dans l’âme inquiète d’un jeune homme dévoré d’idéalisme et de tristesse romantique.

C’est donc à l’âge de 17 ans que Flaubert écrit ce livre en se basant sur des pages de son journal intime. Il fait des commentaires à propos de ses propres mémoires. Ceci nous montre donc que le narrateur a déjà évolué au moment où il a écrit son livre.

L’extrait, tiré du chapitre X du livre, semble rassembler de nombreuses caractéristiques propres à l’autobiographie .Tout d’abord, l’emploi du pronom personnel <<je>> fait évidemment référence à l’auteur et symbolise le besoin de ce dernier de s’exprimer sur ce qu’il ressent sans avoir besoin de se cacher derrière un personnage.

En effet l’auteur parle ici de soi, plus précisément de son expérience amoureuse qui semble avoir fortement déçu ce dernier puisqu’il écrit <<qui m’a tant fait pleurer et dont j’ai tant ri>>. À la fin de l’extrait il écrit <<Je m’arrête ici>>.

Cette expression traduit bien que l’auteur est conscient qu’il a assez dit sur son opinion personnelle et qu’il doit se taire maintenant avant de choquer encore plus son lecteur. C’est pourquoi il fait une sorte d’excuses au lecteur en disant : <<je me serais indigné autant que vous, lecteur, si on m’eût tenu un langage aussi cruel>>.

Donc il sait bien qu’il expose sa propre vision des choses.

On y retrouve donc un second élément typique de l’autobiographie ; c'est-à-dire le fait que l’auteur dit non une vérité absolue, mais sa propre vérité tant que lui il la ressent. Dans cet extrait, Flaubert critique les hommes et leur <<naïveté>> au regard de l’amour à l’aide d’expressions assez vulgaires.

On ressent vraiment cette forte déception de l’auteur et son mépris pour l’humanité entière. C’est pourquoi il se moque de la naissance de l’homme en qualifiant Adam et Eve de <<deux êtres jetés sur la terre par hasard>>. De plus il se moque de l’amour en disant qu’ils <<s’aiment parce que l’un est femme et l’autre homme>>.

Plus tard, en parlant de l’acte sexuel, il ne cesse pas de s’exprimer de façon vulgaire en utilisant des métaphores ;<<leurs organes violemment échauffés, et les voilà bientôt grotesquement accouplés avec des rugissements et des soupirs>>.

Ceci nous mène à dire que Flaubert utilise ici un langage populaire en décrivant l’amour et les hommes. Il fait usage de nombreuses métaphores pour ne pas utiliser un champ lexical trop impoli et indécent. Flaubert n’insulte non seulement le monde des adultes, mais aussi celui des bébés.

En outre, il décrit l’amour comme étant <<tout à la fois la plus sublime des choses, ou a plus bouffonne des bêtises>>. Le mot bouffonne fait évidemment aussi appartenance au langage populaire puisque une personne que c’est un mot qu’on n’emploie pas dans un milieu aisé.

Dans la première et seconde ligne de cet extrait, il écrit <<si amèrement persuadé du grotesque de l’existence>>. Donc on dirait qu’il utilise ce langage vulgaire pour justement mieux décrire sa conviction de l’existence, c’est-à-dire de l’humanité.

Puis, abordons une prochaine caractéristique de l’autobiographie qui est présente dans cet extrait. En effet, le fait que Flaubert fasse des réflexions sur des événements. Ici, il expose sa vision péjorative de l’amour qu’il détient d’un échec amoureux.

Maintenant, il rit de cette première déception amoureuse, mais on voit bien que ce chagrin a changé sa vision sur l’amour. La phrase <<Amour sublime, s’il existait, mais qui n’est qu’un rêve >> révèle ce changement de pensée de l’auteur. Il s’est rire de cet événement, mais il a quand même bien marqué la vie du jeune homme.

Ensuite, les temps verbaux employés dans l’extrait des Mémoires d’un fou sont l’indicatif du présent et le passé composé. Ces deux temps ne sont pas caractéristiques du roman autobiographique mais certainement du journal intime.

Le temps qui est employé normalement dans une autobiographie est l'imparfait de l'indicatif qui indique que l'événement n'appartient plus au présent, mais au passé. Flaubert utilise le présent de l’indicatif pour décrire des actions habituelles, comme la reproduction des hommes, l’amour et la bêtise des hommes.

Donc, la raison de l’utilisation de différents temps verbaux est celle que le narrateur fait une sorte de bilan sur les événements vécus.

Ceci, nous amène à un dernier élément du roman autobiographique repéré dans l’extrait ; c’est un bilan d’une vie. En effet, Flaubert nous parle dans cet extrait de sa forte déception amoureuse. Puis, celle-ci a beaucoup changé sa vie.

Ce n’est donc pas vraiment un bilan sur sa vie, mais quand même un bilan sur un épisode achevé. Un bilan sur un échec amoureux. De nouveau l’expression <<et maintenant si rieur sur tout>> démontre que l’auteur parle en ce moment sur un événement qui s’est déjà produit.

Maintenant, il est rieur sur tout, donc, il a clôturé ce moment de douleur et il a une autre vision de l’amour. Ce bilan aide Flaubert à découvrir son propre développement dans le temps et que sa vision des choses a changé au cours des années.


Ce livre montre que Flaubert a été un écrivain talentueux dès son plus jeune âge. Les mémoires d’un fou peuvent vraiment être reconnues comme une œuvre littéraire, car Flaubert a transformé ses mémoires dans un vrai roman autobiographique. En effet, Flaubert tente de mêler les genres de la biographie et des mémoires.


Bibliographie :

FLAUBERT, Gustave, Les Mémoires d’un fou, édition de Claudine Gothot-Mersch, Gallimard, Mesnil-sur-l’Estrée, 2005,p.76-77


| | | | |
Tausche dein Hausarbeiten