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Nouvelle policièr­e, on a assassin­é Jean Jaurès!

2.225 Words / ~4 pages sternsternsternsternstern_0.2 Author Nikolaus M. in Oct. 2016
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French

University, School

lycée jean jaurès reims

Grade, Teacher, Year

17, Mme Rouger,2014

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Nikolaus M. ©
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Nouvelle policière, on a assassiné Jean Jaurès!

François Jaurès est un descendant direct du célèbre Jean Jaurès. Fier de son arrière arrière arrière grand père il décide de le (réincarner) au monde moderne dans une pièce de théâtre. Il tombe alors sur une boite appartenant à son défunt grand père contenant un manuscrit, une pièce de théâtre, que ce dernier a écrit accompagné d' un enregistrement de la pièce qui est restée dans l'oubli.

Troublé par cette découverte, il comprend assez vite que le père de son père n' est pas mort a la guerre d’Algérie comme le souvenir familial le dit, mais a bien été assassiné.


Il était 9h du matin quand, après avoir pris son petit déjeuner, François Jaurès, descendant direct de Jean Jaurès, s'assit devant le bureau que sa grand mère lui avait donné et qui avait appartenu à son illustre ancêtre avant d'appartenir à son grand père, Jacques Jaurès. Il y avait de nombreux tiroirs à ce bureau et François ce demandait souvent s' ils avaient déjà tous été utilisés.

Comme chaque jour, il remarqua qu'il manquait la clef à un tiroir, ce qui l'énerva. Sans être maniaque, il aimait que les choses soient en ordre.

Alors il commença ce qu' il était venu entreprendre, l' écriture d'une pièce de théâtre, en l'hommage de son aïeul, Jean Jaurès. Son ancêtre en serait le personnage principal, vivant dans le monde actuel et se révoltant contre toutes les guerres en Afrique et en Ukraine, se révoltant contre la Terre que l' on détruit à petit feu! (explicite la ressemblance avec son aïeul)

A midi pile, il arrêta d’écrire, appela sa grand mère et proposa de lui rendre visite dans l' après midi. C est sa grand mère qui l'avait élevé seule après que son père soit mort d'un accident de voiture et que sa mère sombre dans l’alcool. Son grand père, quant à lui, était mort à la guerre d’Algérie alors qu il était âgé d' à peine 28 ans. ( tu peux dire qu'il veut recueillir des infos et faire une surprise à sa GM)Alors que François discutait de sa pièce avec sa grand mère, elle lui apprit que son grand père en avait lui aussi écrit une, qu'elle l'avait rangée quelque part mais qu'elle ne se souvenait plus où.

Bien décidé a retrouver ce manuscrit, François se promit de chercher dans son bureau.

En rentrant, il chercha dans son bureau, persuadé que le manuscrit y était. Au bout d'une heure de recherche, il appela le serrurier pour qu' il refasse la clef qui manquait à son bureau. L' artisan arriva quelques minutes après. Après avoir moulé la serrure, il s' en alla, promettant de préparer la clef pour le lendemain huit heure.


Le lendemain, à sept heure et demi, François attendait devant la porte du petit commerce. À huit heure pile il entra, se fit remettre la clef et rentra chez lui. Il mangea puis monta dans son bureau. Bien qu'il approchait de la trentaine, il n'était pas marié. Il avait consacré ces trois dernières années à chercher l'amour à contrecœur, plus pour apaiser les remarques de sa grand-mère que par véritable intérêt.

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Il prit une grande inspiration, enfonça la clef dans la serrure, la tourna, et découvrit une petite caisse en bois d’ébène, longue d' une trentaine de centimètre et large d'une vingtaine. Elle était fermée par une simple vis. L' écrivain la prit dans ses mains et la contempla ravi ! Après toute ces nuits à rêver de son grand-père, il allait sûrement trouver un indice.

Il enleva la vis, ouvrit la boite et découvrit, en plus du manuscrit une bobine de projection datant d'une autre époque. Il appela sa grand mère immédiatement :

-Mamie !! Je l'ai retrouvé !

La grand mère eut une voix surprise :

    • Vraiment ? Allons le lire ensemble !

    • Mamie ? Il y a aussi une bobine de projection a l’intérieur !

    • Vraiment ? J'ai encore le vieux projecteur de papy la haut à l'étage !

    • J’arrive tout de suite !

À neuf heure et demi, François était confortablement installé dans le pouf défoncé de sa grand-mère. La projection commença, par un plan de la scène, a peine éclairé. Il vit apparaître son grand père, a une tribune d'orateur. Il tenait un discours en disant que la France devait accorder dans la paix l’indépendance à l’Algérie ! La pièce continuait et à la fin, un homme courait et plantait un couteau dans le cœur de Jean Jaurès au moment ou le rideau se fermait.

Alors on entendait : On a assassiné Jean Jaurès !

Après le visionnage, François resta déjeuner avec sa grand mère, mais avait l'esprit occupé. Comme si il avait entre les mains quelque chose d'important mais sans comprendre encore les conséquences.

Il prétendit avoir un travail urgent pour s’éclipser et rentra directement chez lui ! Il prit la boite qui était resté sur sa table de nuit, l'ouvrit et s'empara du manuscrit ! Ses mains tremblaient. Il l'observa et regarda la première de couverture. Elle était simple. En haut le nom des principaux acteurs et du metteur en scène. Au centre, on voyait une vieille photo de Jean Jaurès, à une tribune d'orateur, tenant une feuille ou il était inscrit :



Alors que François ouvrait pour lire le manuscrit, une (enveloppe) courte lettre tomba. Elle venait d'une certaine Astrid de France. Elle était ainsi composée :


Mardi 28 octobre 1953

Mon Jacques,

Voila bientôt 2 ans que nous vivons une relation secrète, et pas un jour depuis notre rencontre je n'ai cessé de vous aimez. Le hasard a voulu que je sois retenu pour la pièce et, même si cela a, en quelque sorte, compliqué nos rencontres, cela nous a permis de nous voir et d'apprendre à nous connaître d'une façon plus classique.J ai découvert en vous un homme curieux, pacifique et fort intelligent.

Bien que votre femme vous retienne encore, j’espère que vous tiendrez la promesse que vous m'avez faite, de partir avec moi à la fin de ces représentations.

En traînant dans votre quartier il y a quelques mois, j'ai ouï dire que vous vous disputiez de plus en plus régulièrement avec votre épouse depuis qu'elle avait intercepté un de mes courriers ou je vous demandais de tenir votre serment, et vous m'en voyez confuse.

Votre amante, Astrid de France.


C’était intenable. François qui s'était imaginé un grand père sans défaut, prenait un choc en apprenant cela.

Il avait envie d'appeler sa grand-mère mais il se retint afin de ne pas salir l'image du défunt mari puisque même si elle s'en était douté, n'en avait jamais été sûre et cela serait un terrible choc pour elle que d'apprendre cette révélation à plus de 80 ans. La curiosité le démangeait et pourtant, il ne lut pas d'autre lettre, surpris et choqué a la fois que son grand père eut une amante ! C’était la fin d'un mythe.

Il partit faire du sport et revint chez lui le soir, commanda une pizza et alla se coucher. Le lendemain, il se décidât à rouvrir la boite, bien décidé à en apprendre le plus possible sur son grand père et sa vie d'avant la guerre !

François prit la feuille, la lut une dizaine de fois à la recherche de cette Astrid, mais au bout d'un moment, il dut se rendre à l’évidence. Sur cette feuille était inscrit les noms de scènes, pas les noms civils. Désorienté mais déterminé à retrouver cette Astrid, il utilisa les pages blanches. Il tapa le nom, attendit quelque secondes, et l'ordinateur afficha les résultats.

Il y avait 36 Astrid de France. Laquelle choisir ? Il décida de toute les appeler. Il passa sa matinée au téléphone à appeler des dames plus ou moins âgée, mais aucune ne disait avoir eu de relation avec un certain Jacques.

Dépité, mais déterminé, il regarda dans la boite, pour savoir si il n'avait pas loupé quelque chose. Au fond, il ne vît rien et se remémora tout ce qu'elle lui avait déjà apprit. Son grand père avait eu une amante. Mais il ne connaissait que son nom de scène ! Sans vraiment savoir pourquoi, François savait qu il fallait la retrouver ! La boite lui avait fait voir la répétition général de la pièce de théâtre de son grand père.

Il envoya un SMS à sa grand-mère, lui dit qu'il allait prendre des vacances dans le sud, qu'il l'embrassait et qu'il lui enverrait une carte postale. Ensuite, il partit à la gare, monta dans le premier train en direction du sud, et s' arrêta le soir a Marseille. Il dormit dans un petit hôtel près de la gare, et, le lendemain, pris un covoiturage pour aller à Castres.

En arrivant, il s'occupa de trouver un logement. Il ne savait pas combien de temps il allait rester, mais il ne voulait pas partir loin de sa grand-mère trop longtemps. Il trouva un hôtel à un prix raisonnable.

Il était aux alentours de 22h, et François préféra se coucher plutôt que de traîner dans une ville qu'il ne connaissait pas.

Il se dit qu' il l' avait loupé et recommença à chercher. Au bout de trois fois, il dut se rendre à l' évidence. Son grand-père n' était pas mort à la guerre d’Algérie.

Alors François chercha dans le cimetière. Et au bout d'une heure de déambulation au milieu des sépultures, il la trouva. La tombe de son grand-père était toute simple. En marbre noir de fines lettres dorées indiquait :

Jacques Jaurès (1924-1953)


1953! Encore un choc! Sa grand-mère lui avait toujours dit qu'il était mort à la guerre d' indépendance de l'Algérie! Mais pourquoi ce mensonge ? Était ce pour cacher une vérité trop dur pour elle encore ? François avait grandi avec sa grand-mère et n'y croyait pas une seconde! Il regarda à nouveau la tombe. Il y avait une plaque commémorative où on pouvait lire :



Alors, il vit qu'à coté de cette plaque, il y avait un bouquet de roses coupées mais encore fraîches dans un pot sans ornements. Troublé, François parvint tout de même à se calmer. Cette femme était sûrement Astrid de France . le tout restait de savoir si elle était de passage comme lui où, si elle habitait à Castres . Si elle demeurais ici, il fallait qu' il la rencontre!

En sortant, il appela sa grand-mère :

    • Mamie ?

    • Mon enfant où es tu ?

    • Mamie! Tu le sais! Je suis à Castres! Mamie, pourquoi m' as tu mentis ? Je suis allé sur la tombe de grand-père. Il est mort en 53 avant le début de la guerre. Pourquoi m' avoir menti ?

Après un temps, sa grand-mère lui répondit :

  • Mais où est il mort ?

  • Sur scène comme Molière. On a retrouvé la coupable, une comédienne qui avait joué et avec qui il aurait refusé d' avoir une relation. On pense qu' elle l' a tué de désespoir.

    François songea que personne n'avait dit à sa grand-mère la vérité sur son grand-père . il se dit que l'amante avait été condamné pour un crime non-commis. Sinon pourquoi aurait-elle mit cette plaque sur la tombe ? N' aurait-elle pas eu de remord à venir, elle l' assassine ?

    La justice avait, une fois de plus, condamné une innocente. La seule bonne nouvelle, c' est qu' au moins, François avait la certitude que c'était cette femme qui fleurissait la tombe, et qu' elle n'était plus en prison.

  • Trois jours après avoir appelé sa grand mère, il retourna au cimetière. Cette fois, il était persuadé que la femme habitait à Castres! La tombe était de nouveau fleuri,avec les mêmes roses. Or, en trois jours, elles auraient fanées. François se promit de rester tant qu' il n' aurait pas rencontré cette femme , cette dénommée Astrid.

    Il vint tout les jours au cimetière, tentant vainement de la croiser. Il commençait à aimer le silence et le repos qui régnait dans ce parc. Et, un jour, il vit une personne, seule, qui était là, devant la tombe de son grand-père, et qui lui parlait. Il était aux alentours de midi.

    François s' approcha par derrière, et lorsque la vieille dame se retourna elle le vit. François dit :


    La vieille dame eut un mouvement de recul et resta un court moment hébété.

      • Voila près de 25 ans que l'on ne m' a pas appelé comme ça.

      • C' est vous ?

    François était nerveux. Voilà une semaine qu'il essayait de la retrouver.

      • Oui à l'époque c'était mon nom, mais après 18 ans de prison ferme pour un crime que je n' ai pas commis, j' ai changé de nom. J ai adopté mon nom de scène. Mais c' est de l'ancienne histoire je ne veux pas en parler!

      • Comment dois-je vous appelez maintenant ?

      • Il me semble avoir dit que je ne voulais pas en parler!


    Elle était prise d' une fureur terrible. François en avait presque peur. Elle essaya de partir. Mais, à peine avait-elle fait trois mètres qu'elle s' effondra !




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