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Hausübung
Gesundheitswesen

North Shore Community College, Danvers, MA

1990

Leonie R. ©
2.00

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ID# 41779







Devoir maison : Comparaison scène du boudoir et scène de l'agonie


Scène du boudoir : Jacques Bourdillère rencontre Berthe à la plage. A la ligne 2, l'usage de l'adverbe « brusquement Â» évoque quelque chose de soudain, comme si le personnage était surpris par ce sentiment étrange. L'auteur nous décrit en premier le « petit pied Â» de Berthe.

Au début, comme il ne nous précise pas l'âge du personnage, en raison du titre « L'Enfant Â» et de l'adjectif qualificatif « petit Â», l'image d'une jeune personne se dessine. L'usage des noms communs « gentillesse Â» et « mignardise Â» renforce la bonne impression que nous inspire l'entrée de ce personnage.

Ligne 6 « il ne voyait d'ailleurs que les chevilles et la tête Â», l'écrivain nous décrit uniquement le bas et le haut du corps de Berthe. Le milieu du corps est pudiquement enveloppé dans un peignoir, comme nous le montre les mots « clos avec soin Â« .

Ces derniers peuvent être considéré comme un signe qu'elle ne se dévoile pas tout de suite. Détail intéressant, Maupassant sans décrire les courbes du corps de Berthe, associe son peignoir au mot « sensuel Â». Les termes « doux Â», « simple Â» et « bon Â» dans la même phrase sont valorisant et nous transmettent l'idée d'une personne gentille.

L'auteur utilise les mots « jeune fille Â», au lieu de jeune femme, ce qui met en avant le fait qu'elle ne soit pas encore une adulte, peut-être qu'elle n'a pas encore un comportement d'adulte. Jacques n'est pas quelqu'un de commun. Il ne fait pas les choses dans l'ordre habituel comme le prouve la phrase « présenté à la famille, il plut et il devint bientôt fou d'amour Â». A partir de ce moment-là, Maupassant utilise le champs lexical de la timidité (« frémissait Â», « muet Â», « incapable de ne rien dire Â») pour retranscrire la difficulté de Jacques pour parler à son amoureuse. La phrase « incapable […] même de penser Â» renforce cette impression qu'il devient même idiot en sa présence. « Un bouillonnement au cÅ“ur Â», « un bourdonnement dans l'oreille Â» et « l'effarement de l'esprit Â» sont des tournures typiquement romantiques pour décrire l'amour.


Analyse de la phrase plus haut


Analyse expression :

Le verbe « contempler Â» ne signifie pas simplement se regarder. Cela suggère une certaine admiration. Cependant le nom « une seconde Â» souligne le caractère bref de ce regard. En effet, leur timidité reprend le dessus et ils n'osent affronter plus longtemps le regarde de l'autre.


Scène de l'agonie : Le registre prédominant dans cette scène est le pathétique. On retrouve tout d'abord le champ lexical de la souffrance qui est présent en abondance : « mourante Â», « elle agonisait Â», « torturée Â», « grelottante Â», « blessée à mort Â», « tuée Â», « hémorragie Â», « faibles Â», « livides Â», « larmes Â» Â»main pendante Â» .

L'anaphore « elle saignait Â» en redondance avec le nom « sang Â» au début du texte et ligne 105 « vidée de sang Â» insiste sur la perte ce liquide vital. « L'enfant criait Â» peut faire penser que le petit sent la douleur de sa mère et tente presque de la retenir par ses cris.

En accord avec le champ lexical de la souffrance, la mort est omniprésente dans ce passage, notamment avec les termes « précipitait son heure dernière Â». Le renouvellement de la vie se lit dans le décès de la maîtresse et la naissance de son fils. Maupassant utilise de nombreuses exagérations comme « des linges pleins de sang Â» et « toute sa vie coulait Â» qui communique l'image de l'eau que l'on ne peut retenir.

La maîtresse est tellement affaiblie qu'elle est prononce des phrases interrompues créant de courtes élipses, ligne 103 « Je n'ai pas aimé d'autre homme que toi . Â», des interjections « Oh ! Â» ligne 97 et elle doit faire de longues pauses comme le révèle la phrase « quelques minutes avant de pouvoir parler encore Â».

La langue de Jacques se délie aux côtés de la mourante, à qui il parle comme si elle était sa femme. D'ailleurs bien qu'il se soit marier quelques heures auparavant, il l'embrasse et « baisait son front Â», ce qui traduit les sentiments encore forts présents qu'il éprouve pour elle.

Au moment de mourir, le femme « tendit ses bras Â». Ce geste fait penser qu'elle est accueillit par Dieu. Les mots « jour blafard Â» nous font penser que les nuages cachent le soleil en ce jour de mort. Mais le verbe en plus « filtrait Â», nous transmet également l'image d'une lumière presque malade.


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