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Term paper
French

University, School

Universität Regensburg - UR

Grade, Teacher, Year

2005

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Jasmine F. ©
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sternsternsternsternstern
ID# 77723







Content: Die Semi­nar­ar­beit bietet eine detail­lierte Analyse von Anna Gavaldas Erzäh­lung "Le fait du jour", die sich mit den Themen Schuld und Verant­wor­tung ausein­an­der­setzt. Sie beleuchtet die psycho­lo­gi­schen Aspekte des Prot­ago­nisten nach einem schweren Unfall und dessen Umgang mit der eigenen Schuld. Die Arbeit unter­sucht die narra­tive Struktur und bietet Einblicke in die Charak­ter­ent­wick­lung sowie in die mora­li­schen Fragen, die im Text aufge­worfen werden. Leser erhalten durch diese Haus­ar­beit ein tiefes Verständnis für das Werk und seine Rele­vanz in Bezug auf aktu­elle gesell­schaft­liche Diskus­sio­nen.




Travail écrit - Narratologie

« Le fait du jour »

Anna Gavalda










De nos jours, il y a beaucoup d’accidents de voiture qui provoquent des blessés et des morts. Parfois il y a des délits de fuite : le conducteur qui est coupable de la catastrophe s’enfuie et souvent la police ne peut plus le retrouver.



Dans le récit Le fait du jour de Anna Gavalda il s’agit d’un père de famille qui a provoqué une série de carambolages sur l’autoroute A13 à une vingtaine de kilomètres de Rouen.

Depuis le 1er septembre 1995 Jean-Pierre Faret travaille comme agent commercial chez Paul Pridault, une grande entreprise de cochonnailles. Avec sa voiture de fonction il fait le tour de propriétaire sur tout l’Ouest pour être en contact avec les responsables-alimentation des surfaces.

Lundi le 29 septembre 1997, il faut par inconscience rater la sortie de Bourg-Achard : Il pense au rendez-vous suivant avec un client. A 13 heures sa femme Florence lui téléphone et lui raconte de l’accident sur l’autoroute A13.

A la maison il voit les informations régionales : Un conducteur, qui a fait marché arrière pour rattraper la sortie Bourg-Achard, a provoqué la série de carambolages. Il réalise que c’était lui qui est coupable des carambolages, d’incendie d’un camion-citerne et des morts de neuf personnes.

Le prochain jour il le raconte à Florence qui veut qu’il se taise à cause des enfants, mais Jean-Pierre pense qu’aller à la police servirait à consoler les parentes des victimes.

Un vendredi après-midi, il écrit un rapport sur ce qui c’est passé parce qu’il espère que cela lui aide à s’en sortir avec sa culpabilité.

Le sujet du récit est la justice et l’injustice : est-il injuste quand Jean-Pierre ne se livre pas à la police ?



La structure de l’action.

Moi (Jean-Pierre Faret)

Gens sur l’autoroute

Florence Faret

1. travaille comme agent commercial



2. lundi le 29 septembre 1997, 8h30 : premier rendez-vous à Pont-Audemer



4. pense au second rendez-vous





5. fait marché arrière pour rattraper la sortie de Bourg-Achard









11. 10h30 : second rendez-vous à Bourg-Achard













14. est informé de l’accident



15. le soir : voit les informations régionales



16. réalise que c’est lui qui est le coupable



17. le prochain jour : achète tous les journaux



18. ne peut plus dormir



20. lui raconte tout







21. écrit un rapport pour raconter l’histoire
















3. roulent trop vite













6. deux voitures ralentissent



7. premier carambolage



8.incendie d’un camion-citerne



9. 9 personnes mortes, 60 blessés

10. deux personnes traversent l’autoroute pour aider les blessés et sont tuées par une voiture
















































12. entend de l’accident



13. 13h : téléphone à son mari















19. 5h du matin: cherche son mari



20. part



corrélations

Il est évident que la série des événements dans le récit est chronologique, car il y un fil conducteur dans tout le texte. En plus il faut constater que les événements ont un rapport de causalité : Le protagoniste justifie tout ce qu’il fait. Il explique son inattention et décrit précisément les causes et les effets de son attitude. Il voit par exemple un rapport entre son travail qu’il adore faire et l’accident qu’il a provoqué : Quand il a provoqué l’accident, il pensait au rendez-vous suivant avec un client très important, c’est pourquoi il ne faisait pas attention à la circulation. Il faut mentionner que la façon de conduire des autres automobilistes sur l’autoroute pèse aussi sur l’accident. Au-delà la série des événements est psychologique parce qu’il est facile à comprendre ce que Jean-Pierre pense et fait.

Jean-Pierre Faret, un père de famille entre deux âges, est marié avec Florence. Ils ont deux enfants : un garçon, Lucas, qui a environ neuf ans et sa grande sœur Camille. On ne sait presque rien sur l’aspect du protagoniste seulement qu’il est gros (cf. p.102, l. 10). On sait aussi qu’il fume (cf. p.108, l.12). Après un an au chômage dans le quel il s’occupait beaucoup de travaux domestiques et de ses enfants, il devient agent commercial. Il adore son travail, il est travailleur et il a beaucoup de connaissances en ce qui concerne son boulot. Comme il est routier il connaît sa route, l’Ouest, même les restoroutes (cf. p. 101, l. 17). Il aime sa voiture et aussi la conduire (cf. p. 101 et sq.). Il décrit passionnement et précisément son travail et la relation avec son véhicule. Il dit que ce qu’il « aime c’est les contacts, la discussion et voir du pays » (p. 104, l.3 et sq.).

Il suit les femmes des yeux et probablement il a des relations sexuelles avec des prostitués [«La bedaine qui vient doucement et les putes aussi. » (p.102, l. 10)].

On peut voir que Jean-Pierre réfléchit beaucoup sur la vie et qu’il se sent seul [« Il y a la fatigue, les itinéraires, la solitude, les pensées. » (p.102, l.7 et sq.)]. Il essaie d’être objectif, mais quant à l’accident il se sent coupable, mais il ne peut pas montrer ses sentiments [« Je ne pleure pas. » (p.111, l.15)]. C’est pourquoi il a l’air insensible.

Sa femme Florence est très sensible : Quand elle entend de l’accident, elle est inquiète de son mari et lui téléphone (cf. p.105 et sqs.); quand Jean-Pierre lui raconte ce qui c’est passé, elle pleure (cf. p.112, l.8) et se fait du souci pour son mari et ses enfants. Elle montre ses sentiments et on peut voir qu’elle aime beaucoup sa famille, contrairement à son mari qui ne montre pas qu’il l’aime. La relation entre les deux semblent être détruite, ils ont une relation de ravitaillement. Il ne lui dit jamais qu’il l’aime [« Je t’aime. Tu me le dit jamais. » (p.107, l.6 et sq.)] et il n’aime plus, cela se montre comment il parle d’elle : « Elle me guette. » (p.97, l.19), « (…) pour éviter que ma femme ne grogne. » ( p.104, l.9). Mais sa femme sait que la relation entre lui et son mari n’est plus intacte : « (…) elle sait déjà qu’elle m’a perdu » (p.98, l.1 et sq.). Jean-Pierre essaie d’éviter des disputes c’est pourquoi il range ses affaires (cf. p.104, l.8 et sqs.). Il est évident qu’une raison que la relation est détruite est que Jean-Pierre parle trop de son boulot (cf. p.103, l.18). Quand il était au chômage, il avait plus de temps pour sa famille et ils s’entendaient mieux [« Pourtant c’est une époque qui restera un bon souvenir. » (p.98, l.18 sq.)]. On peut dire qu’ils sont en opposition l’un à l’autre. Elle est l’adversaire de lui. Ils ont des opinions différentes en ce qui concerne par exemple l’accident : Elle essaie d’empêcher que Jean-Pierre va à la police.

Dans l’histoire les actions et les événements s’équilibrent : Jean-Pierre a fait marcher arrière sa voiture, c’est une action parce qu’elle a pour but qu’il rattrape la sortie. L’accident que provoquait cette manœuvre et un événement parce que Jean-Pierre ne le voulait pas.

Le personnage principal prend en charge le rôle de raconter l’histoire. Il est responsable de l’accident, mais il ne voulait pas ce qui c’est passé. Sa liberté d’action est limitée par sa femme qui veut qu’il se taise et qu’il pense à ses enfants. Il se sent coupable, mais l’opinion de sa femme et aussi le fait d’avoir une famille lui en empêche. Sa femme a pour tâche de s’occuper des enfants. Elle pèse sur son mari et il lui obéit. Florence est un adjuvant – il parle avec lui et lui écoute - et en même temps un opposant de Jean-Pierre – elle l’influence et le restreint.

L’histoire se situe dans tout l’Ouest de la France en automne 1997. Le protagoniste passe la plupart de sa vie sur l’autoroute. C’est pourquoi l’événement le plus important se déroule aussi sur l’autoroute. Le fait que le personnage principal fasse beaucoup de voyages et ne travaille pas à un lieu fixe laisse penser qu’il se trouve dans un désordre de pensées et de sentiments ; cela esquisse aussi que lui va arriver quelque chose. La situation change quand Jean-Pierre fait marcher arrière, cela provoque l’accident et coûte la vie de neuf personnes. De ce fait, la vie de lui et de sa famille est en pagaille. Il l’amène à penser et à avoir mauvaise conscience. De cet accident l’histoire termine de manière tragique, la fin est ouverte.

Jean-Pierre est le narrateur de l’histoire, il fait partie de l’histoire comme protagoniste. Il décrit sa vie et le jour qui la changeait. Il y a une focalisation intradiégétique-autodiégétique: Le narrateur est présent dans l’action, il est aussi le personnage principal. Car le narrateur sait autant que le personnage principal – il est le personnage principal – il s’agit d’une focalisation interne. Cela veut dire qu’on peut voir la vie intérieure du personnage principal par la description de ses sentiments, ses pensées, ses connaissances et sa volonté [« Mes mains tremblent. Je crois que (…) » (p.97, l.4 et sq.)]. De cette façon l’histoire est réaliste et permet aux lecteurs de se mettre à la place du Jean-Pierre qui semble vivre réellement.

Dans le texte il y a de différents types de discours dont le rapport domine. Le personnage principal raconte sa vie, premièrement il nos informe de soi même, de sa famille, de son boulot et du jour de l’accident. Le rapport doit rendre les événements objectifs. Les types de discours qui arrive dans le texte interrompent le rapport. Le récit commence avec une description qui a la fonction d’une introduction. Ensuite vient un monologue intérieur sur ce qu’il pense (cf. p.97, l.9 et sqs.) et sur la situation familiale qui montre l’opinion et les sentiments du protagoniste. A la page 105 Florence téléphone à son mari, c’est un discours direct qui rend vivant l’inquiétude d’elle. En plus, le discours direct donne l’impression que les personnages existent. Ensuite il y a une description des conséquences de l’accident. A la page 109 vient de nouveau un discours direct, un témoignage sur ce qui c’est passé. Puis il y a des comptes rendus de journal qui informe le lecteur sur les détails de l’accident. Après il y a un mélange entre une description et un monologue intérieur sur le motif. Puis il y a de nouveau un discours direct qui est souligné par des descriptions [« Elle pleurait. »(p.112, l.8), « Moi je n’arrivais pas à crier. » (p.112, l.14)]. L’histoire termine avec une description de ce qu’il va faire et des commentaires courts sur ces pensées.

Le temps de l’histoire est plus long que le temps du récit. C'est la raison pour laquelle il s’agit d’un abrègement. On rencontre non seulement prolepse, mais encore analepse. Au début il y a une prolepse : le narrateur fait des insinuations à propos du fait que quelque chose est passé. Il dissout très tard qu’il est responsable de l’accident, c’est une analepse. L’accident arrive une fois, mais est raconté plusieurs fois. Cela veut dire que la fréquence avec laquelle l’événement se répète dans le discours est répétitif. De cette façon, la tension s’établit déjà au début de l’histoire. Par l’analepse le clou est retardé et le lecteur est bercé, la tension dure plus longue.

Dans le récit il y a plus de temps de verbes, cependant d’après Gérard Genette ils ne représentent seulement un temps grammatical mais aussi la position et la perspective du porte-parole. Le narrateur utilise le présent et le passé composé pour parler de sa vie et de l’accident, cela produit tension, l’imparfait et le conditionnel produit détente. Il y a un changement entre passé composé et imparfait : On peut distinguer entre l’action au premier plan et l’action au fond [« Je me faisais du souci (…) j’ai même failli rater la sortie. » (p.105, l.11 et sqs.). Au début de l’histoire il utilise le présent, à la fin le futur qui suscite intérêt et curiosité.

Compte tendu du vocabulaire je remarque que beaucoup de gros mots sont utilisés, par exemple « le couillon» (p.97, l.11) ; «le foutoir» (p.101, l.10), «le salaud» (p.109, l.13) qui choque le lecteur. On utilise aussi très souvent le langage familier, par exemple « la taule» (p.113,l.3) à la place de « la prison » ou « être à la bourde » (p.105, l.7) pour «être en retard » et aussi des mots qui vient de l’anglais comme « le challenge» (p.105, l.13) et « stresser » (p.106, l.6). Cela signifie que la famille vit prés de l’Angleterre. Grosso modo les personnages principaux sont d’origine simple.

Sur la construction de la phrase il faut dire qu’il y a des phrases très longues et complexes surtout dans le rapport du narrateur, mais aussi des phrases courtes dans le monologue interne et le discours direct. Après que Jean-Pierre s’approche du moment auquel il comprend qu’il est responsable, au tournant du récit, il utilise surtout des phrases courtes qui montre qu’il ne sait pas ce qu’il faut faire et comment réagir. Le niveau du texte n’est pas élevé, mais très facile à comprendre. On remarque aussi les extraits de journaux qui rapportent l’événement. Ils expliquent comment l’accident s’est produit et clarifient les faits. Ils donnent à Jean-Pierre l’idée qu’il est coupable et par conséquent raccordent ce que raconte le personnage principal et l’accident.



Le récit de Anna Gavalda décrit de manière réaliste comment les participants et les personnes concernées se sentent. Elle laisse ouvert si Jean-Pierre va se tirer à la police ou pas. A mon avis c’est histoire se passe très souvent en réalité.



















































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